Violents orages dans l’est de la France : Nancy et sa banlieue sous les eaux

De violents orages accompagnés de fortes précipitations ont provoqué des inondations à Nancy et dans sa région, dans la nuit de lundi à mardi, conduisant les pompiers à mener plus de 460 interventions. Selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle, le premier bilan fait état de deux victimes dont une disparue et de deux blessés. Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l’Etat.

 

1er Bilan : Deux victimes, une disparue

– Une personne âgée aveugle est morte noyée en se déplacant dans son domicile.

– Une autre femme est brulée après s’être rendue avec une bougie dans son garage : la flamme a enflammé l’essence ou le gaz qui s’y était répandu provoquant une explosion.

– Une femme handicapée est portée disparue.

Plus tôt dans la soirée, l’épisode orageux avait traversé le Bas-Rhin, entraînant également de nombreuses coulées de boues et inondations, notamment sur l’A35.

«A 2H20, nous en sommes à plus de 460 interventions dans l’agglomération de Nancy, essentiellement dans la partie Est», a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton. «Il n’y a pas de blessés, aucune personne dont la vie est en danger, mais beaucoup d’inondations. A Nancy, un sous-plafond est tombé sous le poids de l’eau, obligeant à reloger 15 personnes. D’autres groupes de personnes sont relogées au cas par cas», a-t-elle poursuivi.
A Essey-lès-Nancy, certaines avenues sont ensevelies sous deux mètres d’eau, «avec un très fort courant qui empêche les pompiers de traverser», a précisé Magali Daverton.
A Saulxures-sur-Nancy, un bus d’écoliers, a par ailleurs renoncé à poursuivre son chemin: ses passagers ont été accueillis au commissariat de police de Nancy.
Dans le quartier de la Commanderie, à Nancy, plus d’un mètre d’eau a inondé les caves en quelques minutes, a expliqué  une habitante qui a dû faire face «à un véritable torrent».

la carte des événements


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5000 foyers privés de courant et de nombreuses routes coupées

Environ 5.000 habitants étaient privés d’électricité dans toute l’agglomération vers 2 heures, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.  Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l’AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation. «Deux salles ont été ouvertes pour accueillir les personnes qui ne se sentiraient pas rassurées, mais pour l’instant, nous n’avons pas eu d’évacuations de masse», a précisé la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Deux cents pompiers, répartis dans 80 véhicules, étaient encore sur le terrain à 2H30.

Les fortes précipitations ont provoqué des dégradations sur le réseau routier départemental. Les équipes du conseil général sont sur le terrain depuis plusieurs heures pour mettre en place les déviations nécessaires et dégager les routes encombrées par de nombreux débris.

 

Les orages ont baissé en intensité, mais les précipitations se sont poursuivies au moins jusque 3h30.
Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l’on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes. Ce qui représenterait trois semaines de pluies d’un mois de mai normal.

Orages : un déluge s’abat sur Nancy et sa région dans la nuit du 21 mai

De violents orages accompagnés de fortes précipitations ont provoqué des inondations à Nancy et dans sa région, dans la nuit du lundi 21  à mardi 22 mai, conduisant les pompiers à mener plus de 460 interventions. Selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle, il n’y aurait pas de blessé. Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l’Etat.

L’épisode orageux qui a touché la région de Nancy avait d’abord traversé le Bas-Rhin, entraînant également de nombreuses coulées de boues et inondations, notamment sur l’A35.

«A 2H20, nous en sommes à plus de 460 interventions dans l’agglomération de Nancy, essentiellement dans la partie Est», a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton.


«Il n’y a pas de blessés, aucune personne dont la vie est en danger, mais beaucoup d’inondations. Dans Nancy et sa proche banlieue, un sous-plafond s’est effondré, certaines rues ont été submergées par 2 mètres d’eau et un bus scolaire a été bloqué par les flots.

Afficher Carte des principaux dégâts dans la région nancéenne sur une carte plus grandeEnviron 5.000 habitants étaient privés d’électricité dans toute l’agglomération vers 2 heures, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.  Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l’AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation. «Deux salles ont été ouvertes pour accueillir les personnes qui ne se sentiraient pas rassurées, mais pour l’instant, nous n’avons pas eu d’évacuations de masse», a précisé la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Deux cents pompiers, répartis dans 80 véhicules, étaient sur le terrain à 2H30.

Les orages ont baissé en intensité, mais les précipitations se sont poursuivies au moins jusque 3h30.

Un des nombreux éclairs lors du violent orage à Nancy (c) Alexandre Prévot

Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l’on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes. Ce qui représenterait trois semaines de pluies d’un mois de mai normal.

Un mort et d’importants dégâts après les inondations à Nancy

(PATRICE SAUCOURT / MAXPPP)

Une personne a perdu la vie suite aux violents orages et fortes précipitations, qui ont provoqué des inondations à Nancy et dans sa région, dans la nuit de lundi à mardi.

Une femme est grièvement blessée. Une autre personne handicapée est portée disparue.

Les pompiers ont mené plus de 460 interventions. Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l’Etat. Plus tôt dans la soirée, l’épisode orageux avait traversé le Bas-Rhin, entraînant également de nombreuses coulées de boues et inondations, notamment sur l’A35.


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A Nancy, un sous-plafond est tombé sous le poids de l’eau, obligeant à reloger 15 personnes. D’autres groupes de personnes sont relogées au cas par cas», a déclaré la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton.

A Essey-lès-Nancy, certaines avenues sont ensevelies sous 2 m d’eau, «avec un très fort courant qui empêche les pompiers de traverser», a précisé Magali Daverton. Un bus d’écoliers, qui se rendait à Saulxures-sur-Nancy, a par ailleurs renoncé à poursuivre son chemin: ses passagers ont été accueillis au commissariat de police de Nancy. Dans le quartier de la Commanderie, à Nancy, plus d’un mètre d’eau a inondé les caves en quelques minutes, a expliqué  une habitante qui a dû faire face «à un véritable torrent».

 

Environ 5.000 habitants étaient privés d’électricité dans toute l’agglomération vers 2 heures, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.  Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l’AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation. «Deux salles ont été ouvertes pour accueillir les personnes qui ne se sentiraient pas rassurées, mais pour l’instant, nous n’avons pas eu d’évacuations de masse», a précisé la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Deux cents pompiers, répartis dans 80 véhicules, étaient sur le terrain à 2H30.

Les orages ont baissé en intensité, mais les précipitations se sont poursuivies au moins jusqu’à 3h30.

Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l’on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes. Ce qui représenterait trois semaines de pluies d’un mois de mai normal.

 

Nancy : inondations et coulées de boue

De violents orages accompagnés de fortes précipitations ont provoqué des inondations à Nancy et dans sa région, dans la nuit de lundi à mardi, conduisant les pompiers à mener plus de 460 interventions. Selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle, il n’y aurait pas de blessé.
Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l’Etat.


Agrandir le plan

Plus tôt dans la soirée, l’épisode orageux avait traversé le Bas-Rhin, entraînant également de nombreuses coulées de boues et inondations, notamment sur l’A35.

«A 2H20, nous en sommes à plus de 460 interventions dans l’agglomération de Nancy, essentiellement dans la partie Est», a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton. «Il n’y a pas de blessés, aucune personne dont la vie est en danger, mais beaucoup d’inondations. A Nancy, un sous-plafond est tombé sous le poids de l’eau, obligeant à reloger 15 personnes. D’autres groupes de personnes sont relogées au cas par cas», a-t-elle poursuivi.

Vidéo : intervention des pompiers dans les rues de Nancy

A Essey-lès-Nancy, certaines avenues sont ensevelies sous 2 m d’eau, «avec un très fort courant qui empêche les pompiers de traverser», a précisé Magali Daverton. Un bus d’écoliers, qui se rendait à Saulxures-sur-Nancy, a par ailleurs renoncé à poursuivre son chemin: ses passagers ont été accueillis au commissariat de police de Nancy. Dans le quartier de la Commanderie, à Nancy, plus d’un mètre d’eau a inondé les caves en quelques minutes, a expliqué  une habitante qui a dû faire face «à un véritable torrent».

Situation de crise
Environ 5.000 habitants étaient privés d’électricité dans toute l’agglomération vers 2 heures, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.  Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l’AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation. «Deux salles ont été ouvertes pour accueillir les personnes qui ne se sentiraient pas rassurées, mais pour l’instant, nous n’avons pas eu d’évacuations de masse», a précisé la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Deux cents pompiers, répartis dans 80 véhicules, étaient sur le terrain à 2H30.

Déluge record
Les orages ont baissé en intensité, mais les précipitations se sont poursuivies au moins jusque 3h30.
Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l’on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes. Ce qui représenterait trois semaines de pluies d’un mois de mai normal.

Un précédent en 1948
La population de Meurthe-et-Moselle avait déjà été durement éprouvée par des inondations et des dégâts considérables quelques années seulement après la fin de la guerre. Le président Robert Schumann s’était déplacé ainsi que l’abbé Pierre, alors jeune député.
A voir :  les vidéos d’archives sur le site de l’INA

Un mort dans des inondations à Nancy (bilan provisoire)

De violents orages accompagnés de fortes précipitations ont provoqué des inondations à Nancy et dans sa région, dans la nuit de lundi à mardi. Une personne âgée aveugle est morte noyée en se déplaçant dans son domicile. Une autre personne est grièvement blessée et une femme handicapée est portée disparue.

Les pompiers ont mené plus de 460 interventions. Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l’Etat.


Afficher Les inondations à Nancy sur une carte plus grande
Plus tôt dans la soirée, l’épisode orageux avait traversé le Bas-Rhin, entraînant également de nombreuses coulées de boues et inondations, notamment sur l’A35.


Violents orages sur Nancy. Explications du… par France3Lorraine

«A 2H20, nous en sommes à plus de 460 interventions dans l’agglomération de Nancy, essentiellement dans la partie Est», a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton. «A Nancy, un sous-plafond est tombé sous le poids de l’eau, obligeant à reloger 15 personnes. D’autres groupes de personnes sont relogées au cas par cas», a-t-elle poursuivi.

A Essey-lès-Nancy, certaines avenues sont ensevelies sous 2 m d’eau, «avec un très fort courant qui empêche les pompiers de traverser», a précisé Magali Daverton.


Orages en Meurthe-et-Moselle : 1… par BFMTV

Un bus d’écoliers, qui se rendait à Saulxures-sur-Nancy, a par ailleurs renoncé à poursuivre son chemin: ses passagers ont été accueillis au commissariat de police de Nancy. Dans le quartier de la Commanderie, à Nancy, plus d’un mètre d’eau a inondé les caves en quelques minutes, a expliqué  une habitante qui a dû faire face «à un véritable torrent».

Environ 5.000 habitants étaient privés d’électricité dans toute l’agglomération vers 2 heures, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.  Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l’AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation. «Deux salles ont été ouvertes pour accueillir les personnes qui ne se sentiraient pas rassurées, mais pour l’instant, nous n’avons pas eu d’évacuations de masse», a précisé la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Deux cents pompiers, répartis dans 80 véhicules, étaient sur le terrain à 2H30.

 

Les orages ont baissé en intensité, mais les précipitations se sont poursuivies au moins jusque 3h30.

Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l’on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes. Ce qui représenterait trois semaines de pluies d’un mois de mai normal.

 

Inondations à Nancy : 1 mort et de lourds dégâts matériels

En seulement 3 heures, « 86 millimètres de précipitations sur Nancy et son agglomération » triste record, l’équivalent de 3 semaines de pluie au mois de mai.


De violents orages accompagnés de fortes précipitations ont provoqué des inondations à Nancy et dans sa région, dans la nuit de lundi à mardi, conduisant les pompiers à mener plus de 800 interventions. Selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle, il n’y aurait pas de blessé. Une cellule de crise a été ouverte dans la nuit par les services de l’Etat.

L’A35 submergée
Plus tôt dans la soirée, l’épisode orageux avait traversé le Bas-Rhin, entraînant également de nombreuses coulées de boues et inondations, notamment sur l’A35.

«A 2H20, nous en sommes à plus de 460 interventions dans l’agglomération de Nancy, essentiellement dans la partie Est», a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Magali Daverton. «Il n’y a pas de blessés, aucune personne dont la vie est en danger, mais beaucoup d’inondations. A Nancy, un sous-plafond est tombé sous le poids de l’eau, obligeant à reloger 15 personnes. D’autres groupes de personnes sont relogées au cas par cas», a-t-elle poursuivi.  A Essey-lès-Nancy, certaines avenues sont ensevelies sous 2 m d’eau, «avec un très fort courant qui empêche les pompiers de traverser», a précisé Magali Daverton. Un bus d’écoliers, qui se rendait à Saulxures-sur-Nancy, a par ailleurs renoncé à poursuivre son chemin: ses passagers ont été accueillis au commissariat de police de Nancy. Dans le quartier de la Commanderie, à Nancy, plus d’un mètre d’eau a inondé les caves en quelques minutes, a expliqué  une habitante qui a dû faire face «à un véritable torrent».

800 interventions des 200 pompiers dans la nuit
Environ 5.000 habitants étaient privés d’électricité dans toute l’agglomération vers 2 heures, dont près de la moitié sur la seule commune de Nancy.  Certaines voies sont recouvertes de boues, a par ailleurs constaté un journaliste de l’AFP, alors que plusieurs routes départementales ont été fermées à la circulation. «Deux salles ont été ouvertes pour accueillir les personnes qui ne se sentiraient pas rassurées, mais pour l’instant, nous n’avons pas eu d’évacuations de masse», a précisé la préfecture de Meurthe-et-Moselle. Deux cents pompiers, répartis dans 80 véhicules, étaient sur le terrain à 2H30.

 

Record de précipitations à Nancy
Les orages ont baissé en intensité, mais les précipitations se sont poursuivies au moins jusque 3h30.
Selon le site Infoclimat.fr, un record absolu de précipitation a été battu à Nancy, où l’on a relevé 86 mm en trois heures, dont 49 mm en une heure et 15,7 mm en à peine six minutes. Ce qui représenterait trois semaines de pluies d’un mois de mai normal.

Pluies torrentielles et inondations : le déluge à Nancy

Les habitants de l’agglomération de Nancy ont été surpris au milieu de la nuit de lundi à mardi. Le tonnerre a grondé, puis un déluge de pluie s’est abattu. Bilan provisoire : un pompier grièvement blessé dans un accident de la route, une femme âgée retrouvée morte dans sa maison inondée.

Le récit de cette nuit par les internautes


  Cinq jours pour signaler les dommages

Les autorités ont mis en place une cellule d’urgence à la mairie de Nancy. Les habitants ont cinq jours pour faire leur demandes d’indemnisation. Le maire de Nancy a déclaré qu’il formulait une demande de reconnaissance de catastrophe naturelle.

Une permanence téléphonique est assurée à la Mairie de Nancy au Service juridique, jusqu’au Vendredi 25 mai, de 8h00 à 18h00  

Pour tout renseignement, merci de composer le 03 54 50 60 01 ou le 03 83 85 30 16
La crue des rivières s’est stabilisée. Suivre la situation près de chez vous :

 

 

Qualité de l’eau potable : la pollution à la source du débat

Selon l’UFC-Que Choisir, l’ eau du robinet est trop souvent non conforme à la réglementation. Le diagnostic est alarmant. Exemple dans le Sud-Ouest.

Aluminium, pesticides et nitrates
Deux millions de Français consommeraient une eau non conforme à la réglementation. Des pollutions qui sont très liées aux pratiques agricoles, comme c’est le cas dans le Gers où on constate un excès de pesticides et de nitrates dans l’eau du robinet.

Quels contrôles ?
Dans ce département, pas moins de 38 communes sont ainsi pointées dans l’enquête que dévoile l’UFC-Que Choisir. L’association de consommateurs s’est appuyée sur les résultats des analyses publiées par l’Agence régionale de Santé (ARS), mais s’est attachée cette fois à la notion de « territoires », les contrôles sanitaires étant réputés moins fréquents dans les zones rurales.

Pas assez de  stations d’épuration
En Midi-Pyrénées, sur 3021 communes, 224 présenteraient des niveaux de pollution supérieurs aux normes en vigueur. Des pollutions qui sont liées à la présence de pesticides, d’aluminium (les sels d’aluminium rendent l’eau plus limpide en éliminant les oxydes de fer), mais aussi de bactéries coliformes. Sans surprise, sont visées par cette dernière contamination, les collectivités du piémont pyrénéen et les zones rurales où l’assainissement collectif est inexistant. Dans les Hautes-Pyrénées, plus de 70 communes sont ainsi classées en rouge.

Seuil de dangerosité
Pour le nitrate, le seuil de dangerosité pour la santé est de 250 milligrammes par litre, là où la norme s’établit à 50 mg. Sont concernées par ce taux excessif, les communes de Campagnac-d’Armagnac et du Houga (32). La France fait actuellement l’objet de poursuites par Bruxelles pour son incapacité à lutter contre cette pollution qui fait l’objet d’une directive. Pour les pesticides, la dose est dangereuse à 2 microgrammes par litre, la limite à ne pas dépasser étant de 0,1mcg.

Egalité, qualité et tarifs
Fût-elle longue, la liste des communes ne doit pas alarmer pour autant les usagers. Jean-Bernard Rinaldi de l’UFC Midi-Pyrénées, rappelle que 98,2 % des consommateurs régionaux « ont accès tout au long de l’année à une eau de bonne qualité ». En revanche, 52 674 paieraient pour une eau non conforme… Dans leur globalité, les chiffres ne sont pas formellement contestés par l’Agence de bassin Adour-Garonne qui tente de corriger au quotidien ces dysfonctionnements à travers un système d’aides à taux bonifiés.

A la source
L’UFC n’en est pas à son coup d’essai. L’association publie à un rythme annuel des enquêtes sur le prix de l’eau. « Pour nous, il y a urgence à agir car l’avenir ne peut pas être l’eau en bouteille 133 fois plus cher », répond Alain Bazot, le président national, qui réclame une protection efficace de tous les captages.

Eau potable : deux millions de Français consomment une eau polluée

L’eau qui coule du robinet n’est pas conforme à la règlementation pour deux millions d’habitants de notre pays. Les résultats révélés par l’association UFC-Que Choisir pour la région Midi-Pyrénées en sont une parfaite illustration.

Dans cette région, 53 000 personnes sont concernées. Le département du Gers, connaît un excès de pesticides et de nitrates dans l’eau du robinet. Des pollutions  très liées aux pratiques agricoles.

Dans ce département, pas moins de 38 communes sont ainsi pointées dans l’enquête que dévoile l’UFC-Que Choisir. L’association de consommateurs s’est appuyée sur les résultats des analyses publiées par l’Agence régionale de Santé (ARS), mais s’est attachée cette fois à la notion de « territoires », les contrôles sanitaires étant réputés moins fréquents dans les zones rurales.

Plus de 7% des communes de Midi-Pyrénées concernées distribuent une eau de mauvaise qualité

En Midi-Pyrénées, sur 3021 communes, 224 présenteraient des niveaux de pollution supérieurs aux normes en vigueur. Des pollutions qui sont liées à la présence de pesticides, d’aluminium (les sels d’aluminium rendent l’eau plus limpide en éliminant les oxydes de fer), mais aussi de bactéries coliformes. Dans le département des Hautes-Pyrénées, plus de 70 communes sont ainsi classées en rouge.

Tout est une question de seuil de dangerosité

Pour le nitrate, le seuil de dangerosité pour la santé est de 250 milligrammes par litre, là où la norme s’établit à 50 mg. Sont concernées par ce taux excessif, les communes de Campagne-d’Armagnac et du Houga (Gers).


Afficher Nitrates dans le Gers sur une carte plus grande

La France fait actuellement l’objet de poursuites par Bruxelles pour son incapacité à lutter contre cette pollution qui fait l’objet d’une directive. Pour les pesticides, la dose est dangereuse à 2 microgrammes par litre, la limite à ne pas dépasser étant de 0,1mcg.

Pas d’affolement, le phénomène n’est pas pour autant massif !

Fût-elle longue, la liste des communes ne doit pas alarmer pour autant les usagers. Jean-Bernard Rinaldi de l’UFC Midi-Pyrénées, rappelle que 98,2 % des consommateurs régionaux « ont accès tout au long de l’année à une eau de bonne qualité ». En revanche, 52 674 paieraient pour une eau non conforme… Dans leur globalité, les chiffres ne sont pas formellement contestés par l’Agence de bassin Adour-Garonne qui tente de corriger au quotidien ces dysfonctionnements à travers un système d’aides à taux bonifiés.

La Haute-Normandie moins touchée par les pollutions de l’eau

  Les résultats de l’étude de Que Choisir en Haute-Normandie ont été étudiés par d’autres média.

L’eau en bouteille : une solution trop chère

L’UFC n’en est pas à son coup d’essai. L’association publie à un rythme annuel des enquêtes sur le prix de l’eau. « Pour nous, il y a urgence à agir car l’avenir ne peut pas être l’eau en bouteille 133 fois plus cher », répond Alain Bazot, le président national, qui réclame une protection efficace de tous les captages.

Deux millions de Français consomment une eau du robinet non conforme selon l’UFC-Que choisir

L’association de défense des consommateurs a dressé la carte de France de la qualité de l’eau.

Les départements les plus touchés par une mauvaise qualité de l’eau se trouvent dans les zones où l’agriculture est la plus intensive : Bassin Parisien (Eure-et-Loir, Loiret, Seine-et-Marne, Yonne), le Nord et la Champagne (Pas-de-Calais, Marne, Aube).

La Haute-Normandie est fréquemment touchée par des épisodes de pollution. Au Pays de Caux, les habitants sont régulièrement priés de ne pas consommer l’eau du robinet. Quelle est la situation dans votre commune ? Cliquez ci-dessous.


   Si 97,5% des Français ont accès tout au long de l’année à une eau de bonne qualité, en revanche près de deux millions de consommateurs paient, eux, pour une eau non conforme aux critères règlementaires.  Le cocktail des principaux polluants décelés (pesticides, nitrates, sélénium) met en évidence les graves menaces que la pression agricole fait peser sur la ressource.   Pour le nitrate, le seuil de dangerosité pour la santé est de 250 milligrammes par litre, là où la norme s’établit à 50 mg. La France fait actuellement l’objet de poursuites par Bruxelles pour son incapacité à lutter contre cette pollution qui fait l’objet d’une directive.

L’UFC n’en est pas à son coup d’essai. L’association publie à un rythme annuel des enquêtes sur le prix de l’eau. « Pour nous, il y a urgence à agir car l’avenir ne peut pas être l’eau en bouteille 133 fois plus cher », répond Alain Bazot, le président national, qui réclame une protection efficace de tous les captages.

 

 

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