Maillots, supporters, stades: tout se classe. Ou presque. A ce jour, les pelouses n’avaient pas encore fait l’objet d’une hiérarchie officielle. Cette année, la Ligue professionnelle de football (LFP) y a remédié avec son championnat des gazons. Le plus beau? Celui de Paris. Le moins attrayant? Celui d’Ajaccio. Sans oublier un non classé: le synthétique de Lorient.
Ce mardi, la LFP a publié sur son site un premier classement de mi-saison découpé en trois groupes, dans un ordre décroissant de qualité. Les pelouses sont évaluées selon cinq critères : la trajectoire du ballon, la souplesse du terrain, la qualité des appuis, la qualité du tapis végétal auxquelles ils ajoutent une note d’appréciation globale. Le classement est établi à partir des notes attribuées après chaque journée «par les capitaines des équipes de Ligue 1, les entraîneurs, l’arbitre et le réalisateur du match», indique la LFP.
Dans la catégorie «pelouse moyenne», on retrouve Monaco, Evian/Thonon, Lille, Lyon, Reims, Toulouse et Valenciennes. Les bonnets d’âne s’appellent pour l’instant Ajaccio, Saint-Etienne, Guingamp, Bordeaux, Nice, Marseille et Bastia. Lorient, qui évolue sur une pelouse synthétique, n’a pas été intégré à l’évaluation. Quant à la palme, elle revient au Paris SG.
Grâce au meilleur jardinier du championnat anglais
Le club de la capitale, il est vrai, a recruté au printemps dernier Jonathan Calderwood, élu meilleur jardinier du championnat anglais en 2008 et 2012! Le PSG figure dans le premier tiers du classement, aux côtés de Nantes, Sochaux, Montpellier et Rennes.
Cet honneur récompense les dirigeants parisiens, qui veulent mettre la pelouse du Parc au même niveau que les stars qui la foulent. Et ce n’est pas tout: en juin 2014, le PSG doit s’équiper d’un terrain dernier cri, mi-naturel, mi-synthétique, fourni par une société néerlandaise, afin de se rapprocher des standards anglais.
La LFP prévient que «ce point d’étape doit nécessairement être pris avec toutes les précautions d’usage (…) et doit permettre à chaque club de se situer et de redoubler d’efforts alors que s’annonce la fin de la période hivernale, souvent la période la plus délicate sur le plan météorologique.»