Valérie Trierweiller, résidente de la République, ne veut pas être « une potiche »

Valérie Trierweiller, première compagne non mariée d’un chef d’Etat de la Ve République, veut réinventer la notion de « première dame ». Au point de lancer un appel aux bonnes volontés pour trouver un nom à son statut qui n’est pas, rappellons-le pas une fonction.

L’intéressée, qui martelait il y a peu sa ferme intention de «ne pas être une potiche», l’expression «première dame» mérite en effet réflexion.  « Il faut inventer la fonction et peut-être inventer une nouvelle expression que celle de première dame », estimait-elle récemment dans une interview accordée au Figaro. «Je ne sais pas, il faut qu’on y réfléchisse, d’ailleurs si quelqu’un a des idées je suis preneuse», ajoute-t-elle mardi au micro de France 2.

Les réactions bienveillantes ou hostiles sur internet

Aussitôt, les premières propositions affluent sur le réseau social Twitter, dont Valérie Trierweiler est une grande utilisatrice. Parmi eux, l’ancien présentateur du JT de TF1 Patrick Poivre d’Arvor:

 Poivre d’Arvor @PPDA

Chère Valérie.Je m autorise de votre appel aux conseils.Vous avez raison Première Dame n a aucun sens:compagne du Pt est bien suffisant

Poivre d’Arvor @PPDA

Ou femme!..mais c est votre liberté à tous deux. À mon tour de vous souhaiter bonne chance

D’autres twittos moins illustres s’efforcent également -avec ironie parfois- d’apporter leur petite pierre à l’édifice de Valérie Trierweiler.

 Gulf Stream@StreamGulf

#Delanoë a appelé #Trierweiler « Madame » tout simplement , c t pas si compliqué de trouver comment l appeler. #investiture #Hollande

LIMONIER@LIMONIER1

#Trierweiler se cherche un titre? Ministre de la propagande ça officialiserait une situation bancale pour le protocole et bankable pour elle

La passation de pouvoirs entre Carla et Valérie, une première

Sans attendre les résultats de son concours, Valérie Trierweiler a décidé d’innover dès ses premiers pas dans son nouveau rôle. Alors que son époux parle codes de la force de frappe nucléaire avec le président sortant, Valérie Trierweiler effectue sa propre passation des «pouvoirs» avec son alter-ego Carla Bruni-Sarkozy.

Après un long entretien, les deux femmes sont sorties aux côtés de leurs époux et compagnon respectifs et se sont ensuite embrassées sur le perron de l’Elysée avant de se séparer. « Je pense que ce sera plus facile pour moi à l’Elysée que cela ne l’a été pour Carla Bruni »,confie-t-elle à l’AFP avant de souligner que l’épouse de Nicolas Sarkozy, chanteuse et ex-mannequin, « venait d’un monde totalement étranger à celui de la politique et n’en connaissait pas nécessairement les codes ».

Un prochain mariage à l’Elysée ?

Si elle connait les codes, Valérie Trierweiler y déroge. Non mariée, elle fait figure d’exception dans la lignée des impétrantes à l’Elysée. Et n’entend pas nécessairement rentrer dans le rang. « Cette question du mariage est avant tout un aspect de notre vie privée », tranche-t-elle, tandis que son compagnon a affirmé à plusieurs reprises que « la décision du mariage ne concernait que Valérie et lui.»

Une décision comprise par ses concitoyens: selon un sondage Harris Interactive pour VSD*, 79% des Français jugent « peu important » que le nouveau couple présidentiel soit uni par les liens du mariage. 13% seulement affirment y accorder « de l’importance » et trouvent leur situation « choquante ».

Une épine dans le protocole de certains pays

La situation maritale du couple pourrait cependant poser quelques problèmes de protocole à l’étranger. « Peut-être pour une visite chez le pape? », reconnaît-elle, pour mieux balayer le problème. « Franchement, ce n’est pas du tout un aspect qui me soucie. Il y a bien d’autres choses qui peuvent m’inquiéter avant celle-là. ».

Outre le Vatican, où elle ne pourra sans doute pas effectivement être reçue hors mariage, la question protocolaire concernant la nouvelle première dame pourrait se poser dans des pays très religieux comme l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, voire l’Inde. Au début de son quinquennat, Nicolas Sarkozy, encore non marié avec Carla Bruni, avait dû se rendre seul en Inde et dans les monarchies du Golfe.

Vendredi, elle sera aux Etats-Unis pour son premier déplacement à l’étranger au côté du nouveau chef de l’Etat. Dans son entourage, on indique qu’elle devrait déjeuner avec l’épouse du président américain, Michelle Obama. Un rôle d’ambassadrice qu’elle aborde avec sérénité. « Je connais assez bien le fonctionnement des voyages officiels, j’en ai fait beaucoup comme journaliste. Il y a eu des G8 où j’ai suivi le programme des femmes des chefs d’Etat. »

Une journaliste comme les autres ?

Toujours salariée de l’hebdomadaire Paris-Match et de la chaine Direct 8, Valérie Trierweiler entend continuer à exercer son métier. « Je pense pouvoir continuer à faire du journalisme si je ne traite pas de l’actualité française, quelle qu’elle soit ». Parmi les pistes envisagées: « des entretiens de personnalités étrangères ».

 

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