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Construit de 1861 à 1875, l’Opéra Garnier est un modèle d’architecture du Second Empire. Classé monument historique en 1923, il est visité chaque année par plus de 700.000 touristes et accueille environ 300.000 spectateurs.

« La salle de l’Opéra Garnier est un ensemble dont tous les éléments, structure, loges, balcons, cloisons, participent à l’ordonnance et à l’harmonie d’une architecture unique, conçue dans sa totalité par Charles Garnier », explique l’Académie des Beaux-Arts.

« C’est une affaire mal conçue et une mauvaise action que l’on est en train de faire commettre à mon ami Stéphane Lissner, le directeur de l’Opéra », a déclaré l’un de ses prédécesseurs, Hugues Gall, qui est aussi membre de l’Académie des Beaux-Arts. « Le Palais Garnier a cette particularité d’être resté inchangé depuis qu’il a été conçu par Charles Garnier et ses équipes, à l’exception du plafond de Chagall rajouté par André Malraux en 1964 », a-t-il ajouté. Pour lui, la suppression des loges de la salle est digne des « destructions à Palmyre ».

Les changements qui doivent être opérés à l’Opéra Garnier suscitent la colère. Des travaux sur les loges historiques de la salle de l’Opéra Garnier, à Paris, qui doivent permettre de gagner des places, suscitent les critiques de défenseurs du célèbre édifice qui demande l’abandon de ce projet.

Élaboré au premier semestre 2014, le projet consiste à remplacer, sur certaines des loges de la salle, des cloisons « amovibles » et « très abîmées » par des cloisons « mobiles et facilement rétractables » permettant de gagner 30 places supplémentaires «, indique de son côté la direction de l’Opéra dans un communiqué. » Une fois le spectacle terminé, la cloison reprend sa place et l’apparence de la salle, avant et après les spectacles, ne sera en rien modifiée », précise la direction.

Mais pour l’Académie des Beaux-Arts, « supprimer les cloisons qui séparent les loges, c’est rompre un équilibre, porter atteinte à une harmonie architecturale mais ignorer aussi une fonction sociale propre à la fin du XIX siècle ». L’institution demande donc « que les travaux de démontage des cloisons soient immédiatement interrompus et le projet définitivement abandonné ».

Hugues Gall est aussi signataire d’une pétition mise en ligne sur le site change.org, sous le titre « Non à la défiguration du Palais Garnier » et adressé à Stéphane Lissner. Elle avait reçu, samedi, quelque 2.300 soutiens.

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