RFI – trouver un bon titre SEO

Les perturbateurs endocriniens : derrière cette expression se cache peut-être une nouvelle catastrophe sanitaire.

Depuis plusieurs années, des scientifiques tirent la sonnette d’alarme à propos de ces molécules chimiques, qui agissent sur notre système hormonal, et qui s’insinuent dans les fruits et légumes que nous consommons quotidiennement. Une cinquième étude de l’association Générations Futures pointe du doigt une forte présence de pesticides interdits ou suspectés d’être des perturbateurs endocriniens dans les salades notamment.

L’Europe avait déjà prévu leur disparition depuis quelques années mais cette réglementation n’est toujours pas respectée selon François Veillerette, porte-parole deGénérations Futures. « Il y a eu un pressing très fort de l’industrie agrochimique, il y a déjà un an et demi, deux ans, explique-t-il, pour arrêter le processus d’application de ce règlement de 2009 qui prévoyait de retirer du marché des pesticides, perturbateurs endocriniens, donc pouvant avoir un impact néfaste sur l’homme, comme c’est rédigé dans le texte. »

François Veillerette ajoute : « Un certain nombre de scientifiques ayant des liens avec des industries ont fait pression sur la Commission européenne qui, du coup, a bloqué tout le processus et depuis deux ans, il ne se passe rien. Au lieu d’appliquer ce règlement qui est censé protéger la santé humaine, la Commission européenne a jugé urgent de faire une évaluation socio-économique de l’application de ce règlement. »

Un coût sanitaire exorbitant en Europe

« Donc on marche à l’envers. Au lieu d’avoir un règlement européen qui protège la société, donc la santé, on a un règlement qui va d’abord évaluer les éventuels coûts économiques. Donc on demande qu’on applique ce texte de manière efficace pour retirer les produits qui doivent retirés du marché pour protéger la santé humaine », s’indigne-t-il.

 L’impact des pesticides endocriniens représente un coût sanitaire de plus de 150 milliards d’euros chaque année en Europe. Aujourd’hui, ce ne sont plus les maladies infectieuses mais les maladies chroniques qui tuent le plus. Deux sur trois décès dans le monde sont dus à une maladie chronique telle cancer, diabète, maladies cardio-vasculaire ou respiratoire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies pour réaliser des statistiques de visites. Plus d'informations

Nous utilisons des cookies sur le site pour suivre la fréquentation de nos contenus. Si vous poursuivez votre navigation sur le site ou si vous cliquez sur le bouton "Accepter", alors vous acceptez que nous collections des données anonymes à des fins de statistiques de fréquentation.

Fermer